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Déviance sociale et dépendance
Cours 1 Introduction au cours et aux notions de base
La déviance, qu’est-ce que c’est?
L’ensemble des comportements qui s’écartent de la norme sociale
et qui, à ce titre, font l’objet d’une sanction.
L’ensemble des conduites et des états que les membres d’un groupe
jugent non conformes à leurs attentes, à leurs normes ou à leurs
valeurs et qui, de ce fait, risquent de susciter de leur part
réprobation et sanctions
Trois éléments associés :
1. L’existence d’une norme.
2. La transgression de la norme.
3. Un processus de stigmatisation de la transgression.
La déviance est donc relative, car elle résulte d’un étiquetage.
L’existence d’une norme :
Norme sociale : Modèle de conduite qui est propre à un groupe social
donné et qui est appris au fil du processus de socialisation. Ex : Manger
avec des ustensiles.
Norme juridique : Modèle de conduite issu du droit dans une société
donnée. Ex : Les limites de vitesse.
La transgression et la stigmatisation :
La stigmatisation revient à disqualifier un individu ou une catégorie
d’individus. Elle implique une réaction qui prend la forme d’un contrôle
social.
Qu’est-ce que le contrôle social?
Le contrôle social réfère à l’ensemble des dispositifs employés dans une
société pour assurer le respect des normes sociales (cohésion sociale). Il
peut être interne ou externe, formel ou informel, associé à des sanctions
positives ou négatives
La relativité de la déviance :
Relativisme = la position d’après laquelle les normes et les valeurs sont
variables et dépendent de chaque société.
Cette relativité peut être en fonction des situations et circonstances, du
statut ou du rôle de son auteur ou du contexte normatif dans lequel il est
posé.
Les normes sont socialement construites et varient dans le temps et selon
les cultures. Ex : Le tabac.
La déviance : un continuum de rupture avec les normes sociales
Une rupture élevée=Tuer son voisin.
Une rupture faible=Chahuter en classe.
Synthèse Cours 1
Cours 2 Survol historique des théories explicatives de la déviance et de la
délinquance
A. Les théories centrées sur le déterminisme
1. Les théories déterministes centrées sur les anomalies individuelles
1.1 Les théories biologiques : Lombroso décrit la déviance comme un
phénomène naturel, déterminé par l’hérédité (criminel-né). Il étudie les
caractéristiques physiques et établit des paterns. Par rapport à ces
théories, on s’intéresse aujourd’hui plutôt aux facteurs hormonaux et
neurologiques en lien avec la délinquance. Ces théories ont plusieurs
limites et ne peuvent expliquer la délinquance à elles seules.
1.2 Les théories psychologiques : Elles recherchent des explications à la
délinquance dans la personnalité ainsi que dans le développement
cognitif, moral ou intellectuel de la personne. La psychanalyse s’intéressa
aussi au fonctionnement psychique des délinquants. Kohlberg s’intéressa
par la suite à la délinquance et le jugement moral : Il affirma qu’un
jugement moral déficient pouvait mener à la délinquance. Par la suite,
certains auteurs soutiennent que les délinquants sont généralement
moins performants aux épreuves d’intelligence que les non-délinquants.
Toutefois, les études récentes sur la question considèrent que le QI
n’aurait seulement qu’une influence indirecte sur la délinquance.
Également, certains d’entre eux nous ont démontré tout le contraire…
1.2.1 Les théories de la personnalité criminelle ou délinquante : Le noyau
central de la personnalité criminelle se compose de 4 traits qui
interagissent : l’agressivité, l’égocentrisme, la labilité et l’indifférence
affective. Ce serait l’accumulation de ces traits qui permettrait de
différencier les délinquants des non-délinquants.
Aujourd’hui, la recherche d’une personnalité criminelle a été
abandonnée, sauf pour des crimes spécifiques (pédophilie, meurtre en
série, etc.). Beaucoup de travaux en criminologie se sont toutefois
intéressés à la personnalité des délinquants, souvent qualifiée
d’antisociale, ce qui mène à un raisonnement circulaire. Dans la pratique
clinique, certaines caractéristiques demeurent toutefois associées au «
délinquant habituel » : le manque de jugement, l’impulsivité, les
distorsions, la difficulté à apprendre de l’expérience, le faible niveau de
remord et l’analyse dysfonctionnelle des problèmes.
1.2.2 La perspective développementale de la personnalité délinquante :
Trois mécanismes associées au cycle de la conduite déviante :
L’activation : Plus une personne commence tôt ses activités
délinquantes, plus elles sont abondantes, durables et variées.
L’aggravation : Plus le délinquant vieillit, plus les délits s’aggravent et
se diversifient.
Le désistement : Chez la plupart des adolescents délinquants, la
fréquence des délits finit par diminuer. L’atteinte d’un sommet de
gravité peut conduire à l’arrêt de la carrière délinquante, de même
que plusieurs facteurs (ex. stabilité au travail, fréquentations).
B. Les théories centrées sur le libre-arbitre
Libre-arbitre : responsable de ses choix et de ses comportements déviants.
Qualifiées comme rationnelles.
Selon cette perspective, le délinquant serait un individu calculateur, qui
recherche le maximum de satisfaction pour un minimum d’effort.
Théorie de l’activité routinière : Trois conditions sont associées aux
infractions : Un individu résolu, une cible attrayante et une cible mal
protégée. C’est à la lumière de celles-ci que l’individu fait le cjoix de
commettre un crime, après avoir évalué les + et les -.
Techniques de neutralisation : affirment que les délinquants ont besoin,
lorsqu’ils quittent la légalité, de justifications pour rationaliser leurs
comportements et rendre la situation acceptable. Ces justifications
permettent de neutraliser les interdits sociaux qui empêchent le passage à
l’acte. Elles sont qualifiées de techniques de neutralisation. Les voici :
Le déni de sa responsabilité : Déclarer être une victime.
Le déni des dommages : Oui j’ai voler mais je leur ai rendu service. Ils
sont assurés et c’était une vieille TV, maintenant ils vont pouvoir en
acheter une neuve.
La négation de l’existence d’une victime : (Situation de viol) Elle l’a
cherché elle s’est assise sur mes genoux/ Elle n’est presque pas
habillée/ Elle se promenait seule.
Condamnation des justiciers : Les policiers/ avocats / juges sont
toutes des pourris de toute manière.
Invocation d’autorités supérieurs : Secte, religion…
On critique ces théories car elles donnent une explication trop
instrumentale de la délinquance, sans analyser le contexte politique et
social dans lequel elle prend place. Elles expliquent la rationalité de la
délinquance a posteriori , mais le choix de la transgression initiale demeure
inexpliqué. Elles expliquent mal les comportements délinquants qui
semblent relever de facteurs moins rationnels, où la dimension affective ou
situationnelle semble particulièrement importante (ex : crime passionnel).
Conclusion
Chacune de ces théories a des limites, qui font en sorte qu’aucune théorie
n’est généralisable à l’ensemble des comportements déviants. Toutefois, les
différentes théories ne sont pas nécessairement incompatibles entre elles ;
elles peuvent se compléter.
Les modèles intégratifs actuels postulent donc : 1. que la déviance est le
produit de l’enchaînement d’une série de facteurs et de situations et que 2-
la chaîne causale associée à la déviance n’est pas la même d’une personne
à l’autre.
Il faut donc aborder la déviance à l’aide de modèles multifactoriels et
centrés sur les parcours de vie.
Synthèse du Cours 2
personne peut avoir fait un bout de chemin également et avoir développer
des motivations intrinsèques.
2. Évaluation des données en fonction des ressources et facteurs de risques
(Trois angles importants : 1-Le contexte de l’évaluation, 2- les
caractéristiques de la personnes et 3- les caractéristiques de
l’environnement de la personne), selon les modèles RBR ou GLM.
Le modèle RBR est basé sur
Le risque : -Facteurs statiques facteurs associés au risque de récidive mais
on ne peu pas le changer. Seulement le prendre en compte. Par exemple :
Personnalité antisociale, congruence émotionnelle qui ressemble à celle
des enfants…
Facteurs dynamiques : liés au risque de récidive et on peu les changer. Par
exemple : faible maitrise de soi, mode de vie instable, association avec
pairs déviants, relations instables, consommation, distorsions cognitives…
Les besoins et la réceptivité.
La principale critique de ce modèle est l’incapacité à motiver et à impliquer
les personnes condamnées dans la prise en charge (taux d’abandons
importants), car évaluation centrée sur le risque, peu de prise en compte
des forces, manque de motivation interne, peu d’attention aux besoins
non criminogènes et tendances à négliger les spécificités individuelles des
délinquants.
Le modèle GLM (Good Lives Model) est centré sur l’approche humaniste et
le livre-arbitre (capacité de choisir) des individus. Hypothèse de départ : la
commission d’une infraction est une façon inadaptée de répondre à des
besoins humains légitimes ; le suivi doit donc avoir pour but d’aider la
personne à mettre en place d’autres moyens pour répondre à ses besoins
sans nuire à autrui. Double objectif du GLM : 1) Réduire les risques 2)
Définir avec la personne des objectifs pour répondre à ses besoins et ses
valeurs, sans passer par la délinquance.
La classification des besoins primaires :
1. La vie (vie saine, fonctionnement
physique).
2. Le savoir (connaissances).
3. L’accomplissement dans les loisirs.
4. L’accomplissement dans le travail.
6. L’équilibre émotionnel.
7. L’amitié (intime, amoureuse, familiale).
8. La communauté (sentiment
d’appartenance).
9. La spiritualité (trouver un sens à la vie)
5. L’autonomie. 10. Le bonheur.
11. La créativité.
Dans le cas de Dave on dirait pas « faudrait t’arrêtes de consommer pcq c
augmente ton risque de récidive. On devrait plutôt dire « donc toi par
rapport a ton sport ta besoin dune bonne santé, t’as déjà montré que tu
pouvais arrêter de consommer alors… » On passe par ce que l’individu
priorise et ce qui est mobilisateur pour lui.
Une approche combinée :
L’éco-carte : un outil utile en délinquance
Établir une image rapide des relations entre le client et les différents
systèmes qui l’entourent.
Créer un esprit de collaboration entre le client et l’intervenant.
Identifier les zones à problèmes, les ressources nécessaires et les forces
afin de planifier des actions de changement.
Favoriser la communication entre les différents intervenants d’une
équipe.
Évaluer les changements et les résultats de l’intervention.
L’éco-carte de Dave :
Cours 4 Itinérance, prostitution et exclusion. Comment intervenir en marge
En sociologie, la marginalité. Peut se définir comme « un état dans lequel se
trouvent des individus, regroupés ou non, qui fonctionnent en dehors des
normes ou des valeurs sociales reconnues par un groupe, une société ». En
ce sens, plusieurs sociologues considèrent que la marginalité est une forme
de déviance sociale. En effet, la personne qui s’écarte d’une norme juridique
est déviance et, plus spécifiquement, délinquante. Mais lorsqu’une personne
s’écarte d’une norme sociale qui ne fait pas l’objet d’une norme juridique,
elle est plutôt qualifiée de marginale.
Les populations marginalisées regroupent habituellement les chômeurs, les
assistés sociaux, les utilisateurs de services de santé mentales, les itinérants,
les jeunes de la rue, les travailleurs du sexe, les personnes qui vivent avec le
sida, etc. Ces groupes sociaux, qui sont à l’écart des valeurs et des normes
dominantes, se situent en marge de la société.
Il y aura 3 formes de marginalité traitées dans ce cours. Celles ci sont très
présentes dans notre société et en tant qu’intervenant, nous devons y être
sensibilisés :
1 .L’itinérance : L’illustration la plus extrême de la marginalité. Processus de
désaffiliation sociale. L’itinérance a plusieurs visages ; des hommes qui
sortent de prison, des autochtones, des femmes, des jeunes, etc. Il y a
itinérance permanente ou chronique, occasionnelle ou cyclique.
L’itinérance résulte d’un processus d’exclusion à travers une série d’inégalités
qui s’additionnent ; autant des facteurs individuels (personnels) que
institutionnels et structurels. On compte parmi ces facteurs on note les
problèmes de santé mentale, les dépendances, les antécédents criminels,
l’enfance, etc. Certains facteurs circonstanciels (évènements de vie) peuvent
également précipiter le passage à la rue (perte d’emploi, séparation, etc).
2. La prostitution : Certains disent que c’est un problème social, ainsi que les
prostituées seraient des victimes des structures économiques patriarcales.
D’autres affirment que c’est un choix et que c’est seulement un métier
stigmatisé.
3. Le phénomène trans : Ce phénomène réfère à des personnes qui
« s’identifient à un genre ou un sexe différent de celui qui leur a été attribué
socialement, et qui souhaitent, à différent degrés, pouvoir vire dans le genre
ou le sexe auquel ils s’identifient. » Le registre médical et le DSM V
reconnaissent le phénomène trans comme une identification pathologique
et une maladie (dysphorie du genre). D’une autre part, le registre social
défend le pluralisme du genre et considère que le phénomène est un mode
d’identification normal. Selon cette vision, la souffrance n’Est pas d’origine
individuelle, mais plutôt d’origine sociale. La réflexion est davantage centrée
sur les causes structurelles et sociales de cette souffrance. On parle alors de
souffrance sociale, de discrimination et d’exclusion.
La marginalité, un phénomène relatif
Préjugé : Au plan individuel, le modèle PCS suppose de refuser les étiquettes
négatives. Par exemple, dans le cas de Jena, il s’agirait de refuser de s’en
tenir au diagnostic de la dysphorie du genre. Le travailleur social poursuivrait
plutôt sa réflexion en s’intéressant davantage aux causes structurelles et
sociales qui auraient amené Jean à se retirer socialement et à développer
des symptômes dépressifs. Plutôt que de percevoir les difficultés de Jean
comme étant de nature naturelle (maladie), elles seraient plutôt associées à
de causes externes. Le problème serait donc issu des réactions de son
entourage, de son milieu familial et social, voir de la société dans son
ensemble. Plus concrètement, chercher à confronter les préjugés et les
attitudes discriminatoires auxquelles la personne est confrontée sur le plan
personnel. Également intervenir auprès des parents afin de déconstruire les
préjugés et les outiller.
Culture : Au plan culturel, le travailleur social anti-oppressif doit être
conscient que les comportement typiques et atypiques quant au genre sont
construits socialement et varient d’une période à l’autre, d’une culture à
l’autre et même d’une classe à l’autre.
L’intervention de groupe peut aider le développement de l’empowerment
d’une personne en la réunissant avec d’autres jeunes qui vivent de
l’oppression.
La structure et les divisions sociales : Au plan structurel, le travailleur social
anti-oppressif a un rôle à jouer afin d’entrainer des changements dans les
structures, les institutions et les pratiques sociales. Il s’inscrit alors dans une
logique de transformation sociale, qui implique une mobilisation afin de
dénoncer et de résister aux différentes formes d’oppression. Par exemple,
travailler avec les écoles pour un programme de sensibilisation.
Question: Sivousconsidérezquelaprostitutionestunmétierstigmatisé,voussituez-vous dansuneperspectivedéterministedeladéviance?Justifiezvotreréponse. Sachantquelastigmatisationestlerésultatd'unétiquetage,jenecroispasquesijeconsidèrequela prostitutionestunmétierstigmatisé,jemesituedansuneperspectivedéterministedeladéviance.En effet,celainsinueraitquecen'estqu'unmétiercommelesautres;aumêmetitrequebarmaidou secrétaire,alors que d'affirmerque mon avis se situe dans une perspective déterministe de la déviancereviendraitàdéclarerquelaprostitutionestuncomportementdéviant;soittoutlecontraire. Lastigmatisation estunphénomènededésignation,decatégorisationetd'étiquetagefaitparles membre d'une société,tandis que la théorie du déterminisme s'applique plutôtaux facteurs biologiquesoupsychologiques(... centréesurlesanomaliesindividuelles ),lemilieusocialoufamilial (... centrées surle milieu social), ou encore les inégalités sociales (...centrée surles inégalités sociales).
Cependant,sansvouloiraffirmerquelaprostitutionestuncomportementdéviant(étantdonnéma positionquisoutienquecen'estquestigmatisé),sijeconsidèrequelaprostitutionn'estseulement qu'unmétierstigmatisé,jepeuxtoutdemêmeadmettrequejemerapprocheplusdelaperspective dulibre-arbitre.Eneffet,seloncelle-ci,unepersonnequipratiquelaprostitutionauraiteffectuéune sorte de calculeffort-gain etauraitconclu que c'étaitsa meilleure option ;ce qu'un individu se prostituantaprobablementfait(àmoinsd'yêtrecontrainsparuntier).
EXERCICESENLIGNE:
Question: Nommezetexpliquezuneparticularitérégionalepourchacunedeces problématiques(itinéranceetprostitution).
Itinérance:
Lesparticularitésderégionquantàl'itinérancesontd'abordquecontrairementàdanslesgrands centres.Ilyabeaucoupmoinsdegensdanslesrues(parexemplelanuit),ouqui"quêtent".Lesgens sontplusdansdesappartementsprivésoufontdu couchsurfing, grâceaufaitquelesgensse connaissentplusicivuquec'estpetit.Lesgensnesontdoncpassans-abris,maissontsansdomicile fixe.Nousavonségalementbeaucoupmoinsderessourcesquantàl'hébergement,enplusdufait qu'ilyaitdesrestrictionsquandàquipeutyentreretprofiterduservice.
Prostitution:
Enrégion,toutcommel'itinérance,laprostitutionestplus cachée qu'ailleurs,soitdanslesgrandes villes.Onvoiteneffet,rarementdefillesquifont letrottoir àproprementparler , maisplutôtdesfilles quisontdansdesagences,dessalons,deséchangesdeservices,etc.Danslesgrandscentreilya cesélémentsaussi,maisc'estplusvisible.
Pourlesdeuxproblématiques,ilyaégalementplusdepersonnesicil'étéquel'hiverpuisquenotre climatnepermetpasd'êtredeshérostoutlanuitetnousn'avonspasautantderessourcesquedans lesgrandscentres.
Cours 5 Les agresseurs sexuels : aspects théoriques et cliniques
1. La problématique de l’agression sexuelle
Définition relative dans le temps et l’espace. Par exemple, avant, une
agression sexuelle DEVAIT avoir eu pénétration pour être considérée
comme telle devant la loi : mais plus maintenant. Avant lorsque
c’était intra mariage c’était toujours consenti, plus maintenant. C’est
aussi relatif dans l’espace car ça dépend des pays, cultures…mariages
arrangés…
Définition légale : Emploi de la force dans un contexte sexuel sans le
consentement de la personne.
Peut importe le niveau d’infraction, en intervention on se concentre
sur comment la personne se sent.
Définition gouvernementale (Québec) : Un geste à caractère sexuel,
avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le
consentement de la personne visée, ou dans certains cas,
Le trouble fétichiste
Le trouble frotteuriste
Le trouble masochiste sexuel
Le trouble sadique sexuel
Le trouble de travestissement fétichiste
Le trouble pédophilique
Différents termes en fonction de l’âge de l’enfant : Népiophilie (0-
mois), infantophilie (1-6 ans), Pédophilie (enfants prépubères ou en
début de puberté : environ 6-12 ans), hébéphilie (pubères : environ
12-14 ans) et éphébophilie (adolescents : environ 14-18 ans).
Délinquance sexuelle ≠ Déviance sexuelle -> agresseur vs traversti
(par exemple)
3 enjeux liés à la définition de la pédophilie : La personne pédophile
a-t-elle nécessairement un intérêt préférentiel pour des enfants?
La personne a-t-elle toujours des contacts sexuels avec des enfants
La personne ressent-elle un malaise ou une souffrance par rapport
à ses rapports sexuels avec des enfants?
Certains auteurs préfèrent ignorer le diagnostic de pédophilie et
utiliser le terme « agresseurs sexuels d’enfants ».
Les facteurs de risque et de protection associés avec l’AS : Individuels
(dynamiques et statiques), relationnels (habiletés sociales,
isolement…), communautaires et sociétaux.
2 principales formes d’AS :
Les AS extrafamiliales de femmes adultes : 3 processus de passage à
l’acte :
Les agressions sexuelles d’enfant : Intrafamiliale (=inceste) et
extrafamiliale.